Patrimoine / Histoire
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Histoire

Labenne, station balnéaire de la Côte landaise s’est développée au XIXème siècle grâce à l’assèchement des marais (lancé par Napoléon III) et à l’exploitation des forêts de résineux.
Avant la révolution, Labenne est un village pastoral et agricole : culture du maïs, du seigle et d’un peu de vignoble.
 
Au XXème siècle, le tourisme se développe sur la Côte landaise (Côte d’Argent). Jules Bouville, alors Maire de Labenne, décide la création d’une station balnéaire, baptisée “Labenne Océan”, avec un Institut Hélio Marin (inauguré en mai 1930), un centre commercial “Chez Nous” en 1939 avec commerces et services, puis un centre pour enfants (“Clairbois”).
Vint ensuite dans la pinède le quartier résidentiel de “Labenne Océan”.
 
L’église Saint-Nicolas est construite dans la deuxième moitié du XIXème siècle sur le site d’une église plus ancienne, consacrée à Saint-Jacques.
L’église primitive date de la fin du XIIème siècle, voire du début du XIIIème siècle. En 1857, l’accès à l’église est interdit pour des raisons de sécurité. Un des soliveaux, tombé durant un office, avait provoqué la panique. Le Préfet des Landes prend alors la décision de reconstruire l’église. Le nouvel édifice observe un plan de croix latine, assez classique. Seule particularité, le porche qui s’ouvre à l’est et qui contredit la tradition landaise selon laquelle les porches s’ouvrent à l’Ouest des églises. Cette particularité aurait-elle été pensée pour se protéger des vents d’Ouest ? A l’intérieur, on trouve une vierge en bois polychrome datant du XVème siècle.
La chapelle Sainte-Thérèse est inaugurée le 1er décembre 1932. Jules Bouville, Maire de Labenne et propriétaire du centre Hélio Marin, décide de la création d’un deuxième lieu de culte pour répondre à la croissance démographique. Elle est édifiée sur les dunes, à Labenne Océan, à quelques pas du Centre Hélio Marin et de la plage. De style architectural classique, la chapelle est composée d’un sanctuaire et d’une nef unique. La chapelle est fermée au culte et au public dans le dernier quart du XXème siècle.
 

Un patrimoine naturel

La réserve naturelle du marais d'Orx

Dans le Sud-Ouest du département des Landes, le Marais d’Orx constitue la dernière grande zone humide protégée par le littoral Aquitain.
Au regard de son fort intérêt ornithologique, cette vaste propriété du Conservatoire Littoral de près de 1 000 ha, gérée par le Syndicat Mixte de Gestion des Milieux Naturels, est classée en Réserve Naturelle Nationale et intégrée au réseau européen Natura 2000.
 
Asséché sous Napoléon III à des fins agricoles, cet ancien polder ceinturé de canaux, constitue aujourd’hui une halte privilégiée pour les oiseaux migrateurs qui y trouvent repos et nourriture. Composé d’une mosaïque de milieu (plans d’eau, roselières, prairies...), le Marais d’Orx accueille une grande diversité d’oiseaux d’eau dont la Spatule blanche et est devenu un site d’importance communautaire pour l’hivernage des anatidés (Canards, Sarcelles, Oies cendrées...). On observe également un grand nombre d’espèces inféodées aux zones humides telles que la Cistude d’Europe et autres reptiles, amphibiens, insectes et mammifères.
 
En visite libre ou accompagné par un guide naturaliste, vous pourrez découvrir les habitants de cette zone humide, muni d’une bonne paire de jumelles. La visite s’effectue à pied, en cheminant sur les digues, sur un parcours d’environ cinq kilomètres autour du marais Sud. Le reste du site est gardé fermé pour assurer une plus grande tranquillité à la faune nicheuses et hivernante.
 
Diverses animations nature sont proposées au public (visiteurs individuels ou en groupe, public scolaire...). Accueil, boutique et exposition permanente à la Maison du Marais, expositions artistiques, observatoire paysager de la Maison Béziers.
 

Forêt, chemins, pistes cyclables


 

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